Fantastique et droit
Christine Baron (sous la direction)
Dans de nombreux textes, séries ou films relevant du genre de la politique-fiction (Star Wars) ou de la fantasy (Crimson Peak) le droit occupe une place non négligeable. Les univers fantastiques se caractérisent ainsi paradoxalement par l’invention de sociétés dont les normes et les lois sont souvent très élaborées. Imaginaire juridique et littéraire se nourrissent ainsi réciproquement dans un dialogue où les littératures mettent en scène des cas concrets, voire repensent des concepts juridiques tels que le pacte social, le droit de la personne, la responsabilité, la dignité humaine, le contrat. De fait, la jurisfiction, en tant que genre expérimental qui met à l’épreuve des questions de droit offre un cadre narratif pour questionner le droit public dans des récits utopiques ou dystopiques (A. Palmer, A. Damasio, J. Zeh), le droit privé et le droit pénal dans d’autres fictions en mettant au jour les blancs, impensés, les risques, les dérives possibles des pratiques juridiques dans nos sociétés.
Avec le soutien de l’université de Poitiers et de l’Unité de recherche ACE de l’université Rennes 2
Otrante - N° 54
- Sommairekeyboard_arrow_down
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
- Fiche techniquekeyboard_arrow_down
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down